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Salut à tous ! J’ai une petite question qui me turlupine depuis un petit moment : c’est quoi, le bonheur ? Je me suis permis de la poser à Oscar, un copain qui prend le temps de réfléchir au sens de la vie. Un philosophe quoi ! Voici ses réponses.
Le bonheur consiste à se faire plaisir, à satisfaire la moindre de ses envies. Cela passe souvent par les plaisirs du corps, comme manger une glace, et aussi par les nombreuses lubies qui peuvent nous traverser la tête, comme vouloir à tout prix le dernier iPod ou jouer au lieu de faire ses devoirs.
Les ennemis d’un tel bonheur sont l’effort, la morale… mais aussi quand on nous dit non ou que l’on nous demande d’être raisonnable.
Le bonheur se mérite : il faut être gentil, sage ou bon pour obtenir le bonheur. En ce sens, le bonheur ne se trouve pas tellement dans les résultats de ce que l’on fait, mais dans l’action même de bien agir.
Le bonheur provient principalement des relations aux autres, du fait d’aimer ou d’être aimé. Bien entendu, il est plus facile d’aimer que d’être aimé. Eh oui, aimer dépend de soi tandis qu’être aimé dépend des autres…
Pourtant, on préfère souvent être aimé, car on a l’impression d’être plus valorisé ainsi. Car s’il est facile d’aimer, il est difficile de ne rien attendre en retour. Et, parfois, certains déçus ne voudront plus aimer.
Le bonheur est lié à un accomplissement. Que ce soit bien jouer au foot, construire une jolie maquette ou chercher un nouveau médicament, le bonheur passe par une action.
Et, bien qu’il soit important de réussir, ce n’est pas le plus important. Il s’agit surtout d’être impliqué dans une tâche captivante.
Le bonheur est lié à une reconnaissance sociale. Ici, il s’agit d’être admiré, de devenir célèbre, riche ou d’avoir un certain pouvoir. Cette manière d’être heureux est assez populaire, mais très peu y arrivent. Elle fait donc rêver, mais elle suscite aussi la déception, la jalousie et, bien souvent, l’ennui.
